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Les principes qui fondent la liberté

La liberté n’est pas un état absolu. Il n’existe pas de liberté entière et totale sur terre. C’est une construction permanente qui doit se confronter à la représentation qu’ont les autres de cette même idée. Par exemple, comment nous mettre d’accord sur un juste dosage entre liberté individuelle et liberté collective ? Pour décider, il nous faut avoir des repères communs. Dans les sociétés démocratiques, l’usage de la liberté est régi par les principes de la non discrimination et de l’égalité en droits. Ce sont les principaux repères à partir desquels l’on peut construire un jugement à partager.

Le principe de non-discrimination en matière d’exercice des droits et libertés s’applique à la personne en tant qu’être distinctif, avec sa couleur de peau, son sexe, son état de grossesse, ses convictions politiques, etc. Mais on observe aussi que des limites à l’usage de libertés peuvent être imposées en raison de l’âge de la personne. Ainsi en est-il de l’âge de la pleine responsabilité civile, ce qui inclut notamment l’âge de voter qui est fixé à 18 ans, au Québec. La non discrimination s’étend aussi, entre autres, à la pratique d’une religion, à sa condition sociale ou à un handicap dont on peut souffrir depuis la naissance ou acquis à la suite d’un accident. Elle couvre donc un large champ et se veut un rempart contre les inégalités et les injustices.

Le principe d'égalité renvoie à ce qui est considéré comme juste. Il est essentiel pour le maintien de la cohésion sociale et le respect des règles de droit. Il constitue un fondement de la démocratie. Les discriminations doivent se comprendre par référence au principe d’égalité. Pour cela, il faut se demander si une personne qui s’estime victime de discriminations se trouve dans une situation objectivement comparable à celle d’une autre personne qui ne serait pas l’objet de pareilles discriminations

 

 


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