Les limites à la liberté sont tracées par les obligations qui accompagnent son exercice. L’humain est un être social, il dépend de l’autre pour sa propre survie, mais aussi, également, pour son éducation, son travail, ses soins médicaux. Il bénéficie donc de l’aide et du soutien nécessaires de son semblable. En revanche, il a lui-même obligation d’aider, de soutenir. Car à défaut, c’est la cohésion sociale tout entière qui est menacée. Voilà pourquoi la liberté ne peut s’exercer qu’en toute réciprocité de droits et d’obligations.
Ce ne sont pas tous les individus sur terre qui jouissent des libertés proclamées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans la Charte québécoise. Pour bénéficier de ces libertés, l’homme a dû mener plusieurs combats au cours des siècles. Et encore aujourd’hui, dans plusieurs parties du monde, les conditions permettant l’usage des libertés ne sont pas réunies : menaces sur la vie des personnes, assassinats, extrême pauvreté, esclavage et trafic d’humains. La liste est malheureusement longue.
La lutte pour la défense et la réalisation effectives des libertés se poursuit sur plusieurs fronts. Mais l’on doit au mouvement des droits et libertés une grande part des progrès enregistrés à ce jour. Ce mouvement est composé de plusieurs organisations non gouvernementales qui ont des ramifications dans plusieurs pays. Celles-ci n’hésitent pas à dénoncer lorsqu’il le faut les manquements aux libertés et leurs auteurs partout dans le monde.
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