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Pour Socrate, la quête du bien passe par la raison. La quête étant le principe de l’éthique et le Bien son but. Comme pour son élève, Platon, la vertu est fondée sur la connaissance du Bien, elle peut donc être enseignée. Ils estiment que l’homme qui sait ce qu’est le Bien, fait le Bien et que celui qui est immoral n’est en fait qu’un ignorant. Ils affirment également que le bonheur passe par ce qui est « bon et juste ». Il suffirait donc de connaître le Bien pour être bon et juste et accéder ainsi au bonheur.

Selon Aristote, élève de Platon, il ne suffit pas de connaître et de faire des discours sur le bien et le mal ou sur le juste et l’injuste, encore faut-il mettre ces principes en acte. Il considère que l’éthique est avant tout la mise en pratique de la vertu pour parvenir au bonheur. Or, les conceptions du bonheur changent d’une culture à l’autre et même d’un individu à l’autre. Par exemple quelqu’un qui est malade voudra retrouver la santé et quelqu’un de pauvre aspirera à la richesse. Les choix éthiques peuvent donc changer selon les circonstances. Pour chaque vertu Aristote recommande le juste milieu. Par exemple, il ne faut pas être lâche, mais il ne faut pas non plus être téméraire au point d’être nuisible pour soi-même et les autres.

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Pour approfondir : L'éthique dans la Grèce antique - Socrate, Platon et Aristote - Épicure

 

 

Socrate (470-399 avant J.C) © Louvre.edu
« Connais-toi toi même »